Cyclop Reap est le quatrième album du prolifique White Fence (3 albums en 2011-2012 en comptant l’album réalisé avec Ty Segall et même que cela pourrait faire quatre vu que Family Perfume comporte deux volumes…).

Cyclops Reap joue la carte du Rock Psyché et hallucinant. On ressentait déjà ces influences 60’s LSD dans les précédents opus (à l’exception de celui réalisé Avec Segall au son Rock Garage) mais avec un côté plus folk, plus Flower Power.

Ici, on est un peu loin des petites fleurs dans les cheveux et des effets du THC, c’est plus l’ergotamine de blé qui semble inspirer ce nouvel album aux sonorités Psyché des origines.

Et ma foi, cela n’a rien de désagréable même si l’on sent que l’on est la limite du Bad Break (Oui, je préfère dire Bad Break à Bad Trip…).

Une précision, White Fence, son vrai nom c’est Tim Presley mais sa musique n’a rien à voir avec les roucoulades du Tino Rossi des années 60, la pub vivante des bienfaits du beurre de cacahuètes .. Je sais, je provoque, je cherche les ennuis. Mais j’aime bien.

Par contre les maisons de disques, si vous pouviez mettre un peu plus de couleurs sur les pochettes, ce serait cool. Surtout que je déteste le gris ! Ah oui vraiment…