La mort, l’échec, la solitude, l’absence d’espoir, tels sont les thèmes de prédilection (Yeeeha ! ) dans Afraid of Heights, le très attendu album de Wavves.

La parenté avec Nirvana semble encore plus évidente avec ce quatrième album aux titres plus longs qu’à l’accoutumée. Mais il y a d’autres différences notables par rapport aux précédents albums. Les mélodies sont plus lentes, le son est plus soigné et les images (vidéo, photo) qui accompagnent cet album sont beaucoup moins dans le registre potache et veulent raconter de vraies histoires.

Il en va de même pour les textes.

Certains pourraient voir dans cet album l’album de la raison. Ce n’est pas ainsi que je le verrais. Au contraire, la rage et la désespérance se font ici plus fortes. J’aurais tendance à penser que c’est un album de la profondeur, de la critique. Il est peut-être aussi celui dans lequel il est le plus facile d’entrer ou auquel il est plus facile d’adhérer dans la mesure où Wavves semble s’être départi de là cette tendance parfois agaçante à la provoc qui imprégnait leurs précédents albums.

Ben voilà, il entre dans le top des albums !