Tony Molina fait partie de ces rares personnages de la scène indé où indé veut encore dire quelque chose. Punk, Rock Garage et minimaliste, Dissed And Dismissed publié au début 2013 sur le micro label Melters sera réédité en mars 2014 chez Slumberland Records dont on connait le nez fin en matière de musique qui sort vachement des sentiers (re)battus.
Hors des sentiers battus, certes mais l’on ne peut s’empêcher à l’écoute de cet album d’évoquer cette période qui irait de 88 à 93, aux temps forts de la scène Grunge.
Pourtant, le Molina n’est pas un ancêtre du Rock, même s’il a dépassé les 25 ans. Il a certes puisé son inspiration dans une époque où j’atteignais moi-même cet âge canonique, mais sans nostalgie, comme moi, hormis pour la première guerre de le Golfe parce que c’était rigolo.