doolittle« 1989, les Pixies sortent leur deuxième album, Doolittle et là, j’ai pris ma claque »

J’aurais adoré pouvoir écrire un truc comme ça, parce que c’est classe. Mais non, c’est seulement vingt ans plus tard que je l’écoute lorsque je pique les disques du salon pour les écouter dans ma chambre. Finalement je l’ai quand même prise cette droite. Tu te rends vite compte que tu écoutes un groupe unique. Les leads, les structures, l’atmosphère,  les textes… tout leur est propre. Tu comprends aussi l’influence qu’ils ont pu avoir, sur Nirvana ou Radiohead, entre autres.

« Perdons pas de temps en salamalecs. »

Bien Monsieur Wolfe. Venons en au fait. La chanson dont je voulais parler s’intitule donc Hey, c’est la treizième piste du skeud. Simple en apparence mais terriblement efficace. Une basse sexy presque groovy, une guitare rythmique presque funky et des soli discrets, le tout à un tempo relativement lent, permet à Black Francis de poser un texte langoureux pour certains, glauque pour d’autres. En somme je pense que c’est une bonne chanson et même un bon album pour découvrir les Pixies, grâce notamment à la patte de Gil Norton (Throwing Muses, The Distillers…) à la prod’ qui donne un son plus lisse au groupe, contrairement à Steve Albini qui avait produit Surfer Rosa (brûlot punkoïde génial) un an plus tôt.