Derrière Phosphorescent, il y a Martin Houck, sorte de post-hippie hors du temps.
Cet extrait du nouvel album, attendu pour mars 2013, reste dans la lignée des précédents par son côté vintage. On y sent toujours ce côté libertaire, en marge de la société. La voix d’outre-tombe, les arrangements nous plongent dans un univers destroy, crasseux, roadie.
Oui, une musique de road-movie suicidaire et post mortem à travers une société en ruine, une humanité à terre.
La pochette, comme une photo prise dans un motel, la photo d’une orgie éthylique, sinistre et joyeuse. On the road again.
Mais quelle beauté ! Peinture de la beauté de la laideur à la manière d’un Bukowski ou d’un William S. Burroughs.