Maxmillion Dunbar nous donne à entendre dans House of Woo une musique électronique un peu hors catégorie. S’appuyant sur des thèmes musicaux classiques (disco, jazzy), on pourrait qualifier cette musique comme étant une musique d’ambiance.

Sauf que. Réduire cet album à une simple musique d’ambiance serait injuste. Il ne s’agit pas ici de créer un nouvel univers dans House of Woo mais il s’agit plutôt d’évoquer ce qui existe déjà.
On pense à des rues, des paysages urbains, des tableaux d’Edward Hopper , non ceux qui sont crépusculaires mais plutôt ceux qui baignent dans la lumière du jour, dans une lumière presque grillée. On peut aussi évoquer David Hockney. Dans ces paysages, nous ne sommes que des traces lumineuses, une présence absente.

Il s’agit donc bien là d’un superbe album. Immensément créatif.