J’avais lors de la précédente chronique évoqué Les Calamités, ce groupe de 3 filles et un garçon qui avait sorti un album, A bride abattue, en 1984.
Et je me suis dit : « Vais-je parler de cet album qui semblera fort cul-cul aux plus exigeants des lecteurs de ce site consacré à la musique de qualité ? ».
Eh bien, je vais me gêner. D’abord, cet album me rappelle une époque insouciante, celle de la guerre froide et des SS20, celle où Montand donnait des leçons d’économie néo-libérale à la télévision, celle où il n’y avait que 3 chaines de télévision mais déjà des programmes de variété nulle. Deux ans après cet album, Jacques Chirac devenait premier ministre et encore plus amusant, Charles Pasqua, ancien VRP de la maison Ricard, devenait le chef des flics au ministère de l’intérieur…
J’étais alors fort de cette jeunesse insouciante, avec un teint de pêche et une peau d’abricot. Qu’est-ce que je raconte ?
A cette époque, je me faisais contrôler en moyenne 3 fois lorsque j’allais à Paris et j’ai du l’être le jour où j’ai acheté cet album, rue Pierre Sarrazin, chez New Rose. Et oui, parce que mine de rien, le premier album des Calamités est sorti sur le label New Rose, le label français indépendant historique.
Pas sérieux ? Mais alors que faire de ce Peggy Sue ? C’est pas fait pour être sérieux le rock, sinon cela devient chiant comme un album de Yes ou de Queen (argh !).
Et ce qui est cool, c’est que en tapant sur Queen, je sais que je vais faire hurler. J’ai un côté taquin…