J’avais déjà eu l’occasion de parler de Destruction Unit il y a quelques mois, et en bien de surcroît. Et bien voici nos petits gars de l’Arizona qui reviennent avec cet album Deep Trip sur le label Sacred Bones. Label dont les pochettes se reconnaissent aisément car elles sont probablement réalisées avec une feuille de style sous Word. On change le texte et l’image et hop, on imprime.

C’est que chez Sacred Bones, ce n’est pas le contenant mais le contenu qui compte. Et à chaque fois, c’est youpi. Deep Trip est un album enthousiasmant car on se dit qu’en l’écoutant, il se passe quelque chose. Destruction Unit montre avec brio (avec qui ?) que sur une base au fond assez basique (Punk, Rock, son Psyché Garage), on peut encore procurer au public des impressions nouvelles et inédites. On se dit « Okay, cela me rappelle tel truc mais quand même, z’ont du talent, ces ptits gars ! »

Donc voilà, au milieu de toute la soupe indé à destination des Bobo de moins de 30 piges qui sont encore jeunes et des moins de 50 qui veulent toujours le rester (Ah c’est beau comme de l’antique ce désir consensuel !), y’en a encore qui sont là pour bien foutre le bordel.

Et rien que cela, cela donne envie de continuer de découvrir des groupes.