Alors voilà, il y a des jours où l’on peut penser que l’aimable chroniqueur que je suis semble couler une bielle. Ça a commencé comme ça, ce matin, j’écoutais un vieux morceau de Woodie Guthrie en me disant que quand même… Et à l’instant, sur quoi tombé-je ? Les Black Twig Pickers ? Un album qui s’appelle Rough Carpenters ? Une pochette à la plume et encre de chine, une sorte d’atelier au fond d’une grange. Ayant donc l’esprit pionnier, j’entre dans cette fichue grange.
Et me voilà donc quelque part au coeur des Appalaches avec cette foutue bonne vieille musique Folk Américaine. Banjo et guitare, l’accent et les voix bien terroir. Certes, cela serait anecdotique s’il ne s’agissait que de vieilles reprises de chants et de mélodies d’antan. Mais ce n’est pas le cas. C’est au contraire une musique bien vivante qui nous parvient aux oreilles à travers cet album, la voix d’une vieille grand-mère, voire d’une très vieille arrière grand-mère qui est là pour nous dire que ce que l’on écoute aujourd’hui, c’est quand même en grande partie grâce à elle.
Yeeeeeha !