On en a parlé au mois de janvier et voici Wondrous Bughouse, le nouvel album de Youth Lagoon. Déjà, je l’annonçais prometteur à l’écoute du premier track révélé et j’avais raison d’y croire.
L’album est empreint de finesse et de délicatesse psyché. Mais il ne s’agit pas là d’un psyché brit-pop à la Bloody Valentine. Les effets sonores sont là mais au service d’une ligne plus orchestrale que pop.
Au niveau des textes, on y trouve des thématiques qui tournent autour de l’existence. J’avais évoqué une fragilité humaine. Trevor Powers, avec une voix presque adolescente, nous livre une vision parfois désespérée de l’Homme, comme s’il était irrémédiablement perdu. Mais c’est aussi une vision introspective, il ne s’exclue pas du monde par une simple critique désabusée.
Le mois de mars commence bien, sur certains points en tout cas.