J’ai eu maintes occases de parler du courant néo Psyché. Et jusqu’à présent, il n’y a pas eu vraiment de bug. Mais voilà, il existe aussi en musique une loi de l’emmerdement maximum, loi qui s’énonce de cette façon : quand cela va bien, c’est que cela va pas tarder à aller mal et quand cela va mal, c’est que cela va pas tarder à empirer.
Et voici donc le label Modular, celui-là même qui avait édité Tame Impala. Tenant donc à surfer sur ce genre psyché à fort niveau acoustique, vla t’y pas que Modular s’est entiché de sortir un album d’un groupe nommé Pond, histoire peut-être de faire entrer un peu de cash. Il est vrai que le dernier Yeah Yeah Yeahs a peut-être plombé les comptes de la boite.
Hobo Rocket ne devrait pas marquer de manière substantielle l’histoire de la musique. C’est un album de circonstance et de tendance mais on ne saurait y trouver la moindre créativité, sans doute une pincée de talent marketing… Mais juste une pincée.