Fuzz, c’est un concept alternatif emmené par Ty Segall depuis 2013. Les 14 morceaux de cet album ont été produits dans une enveloppe sonore vintage rappelant (en vrac) les années 70, Jimi Hendrix et il y aurait même un côté Wings (Let it live) si on faisait pas gaffe, du moins si on faisait abstraction des guitares électriques malencontreusement branchées sur du 380 triphasé.
Le premier morceau de 7 minutes nous donne immédiatement le vertige :
Le morceau suivant, Rat Race, commence comme un bon vieux classique 70’s, le genre de truc qui ferait penser au Warriors (You remember ? les Guerriers de la nuit, cultissime !)
Et même quand ça semble commencer, cool, calme comme dans Burning Wreath, les sales gosses ne peuvent s’empêcher d’envoyer mémère dans les orties, juste pour rigoler.
Le 14ième morceau (13’49), c’est carrément une plongée dans le Kraut :
Je repense au dernier épisode de la saison 1 de Vinyl dans lequel Richie faisait un long discours sur la nécessite du Rock en milieu urbain ou pas. Vivement la saison 2.