A l’inverse d’idées mal reçues, le Reggae ne se contente pas d’être une simple musique d’ambiance exotique pour adolescent en mal de révolte à base de THC.
Les morceaux de Resonators sont des instantanés urbains, un peu comme ces morceaux que l’on pouvait encore entendre dans les Coffee-Shop d’Amsterdam jusqu’au début des années 90. C’était avant que l’Europe ne tourne facho…
Bref, les morceaux de Resonators sont de véritables petites perles. On n’est pas dans le Reggae mystique peace, love et petite Flowers s’attachant à décrire un monde utopique où tout le monde s’aimerait, brothers and sisters, mais dans une musique qui se veut fun, grouillante, sensuelle et excessive.
Et cela s’entend aussi bien sur les dancefloors que dans les arrières-salles de bistrots révolutionnaires ou beauf ou encore dans une vieille Ford des années 70, à sillonner les grandes banlieues du Royaume-Uni (Pour les Bobo qui savent pas trop quoi faire durant leurs congés, pardon, leurs vacances…)
